L’époque est aux diagnostics alarmistes : si le monde suit sa pente actuelle, s’il ne change pas de logique, nous sommes perdu.e.s. Dans ces conditions, il est urgent de cultiver l’utopie, le sens de ce « non encore là » que l’on juge impossible en fonction de facteurs subjectifs ou actuels.
L’utopie nomme ordinairement un saut de la quantité vers la qualité, un élan vers la beauté, la gratuité, l’accord fouriériste de l’agir et du jeu, l’affleurement de la liberté dans la nécessité.
Constitués d’hommes migrants de l’Espace Mozaïk d’Appartenances, accompagné par le musicien Stéphane Blok et portant le nom d’un écrivain martiniquais, poète de la relation, de la mondialité, des imaginaires, de l’émancipation, le Groupe Édouard Glissant jaugera de la présence de l’utopie :
– a questionné « l’utopie civilisatrice » des missionnaires romands en Afrique australe et ses zones d’ombres dans l’exposition Derrière les cases de la mission de l’Espace Arlaud à Lausanne ;
– découvrira avec le spectacle Libertalia, au Théâtre Benno Besson d’Yverdon, une « utopie « pirate » inspirée par Daniel Defoe ;
– pensera – avec Crash Park de Philippe Quesne, accueilli par le Théâtre de Vidy – la possibilité d’une île ;
– plongera en franche dystopie avec l’adaptation filmique de La Ferme des animaux d’Orwell réalisée par Halas et Batchelor et projetée au Zinéma ;
– a rencontré, enfin, le spécialiste des utopiennes et des utopiens et vigie de La Marmite: Thierry Paquot au Théâtre de Vidy.
Carnets de bord
Vidy-Lausanne Spectacle « Crash Park,
la vie d’une île » Rencontre avec Thierry Paquot
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