Groupe Tala Madani 18/19

 

Du nom d’une plasticienne iranienne travaillant sur la bestialité humaine, les fantasmes, le trouble ou l’impur, le Groupe Tala Madani interrogera la sauvagerie.
Le « sauvage » qualifie-t-il celui qui vit en dehors du commerce des hommes ? Est-il le farouche, l’impoli ?
A-t-il rapport à l’animalité ? Représente-t-il l’altérité fondamentale ? Est-il cette fiction dont use les peuples soucieux d’établir leur identité ?
Par sa proximité avec la nature, le « sauvage » aurait-il plutôt un rapport privilégié à la bonté ? serait-il une source de régénération ?La sauvagerie s’oppose-t-elle à l’humanité – comme l’hybris à la mesure – ou lui est-elle consubstantielle ?
Le barbare, enfin, est-il d’abord – comme l’indique Claude Lévi-Strauss – celui qui croit à la barbarie ?

Constitué de jeunes travaillant à leur insertion sociale et professionnelle, accompagné par le peintre Léopold Rabus, le Groupe Tala Madani a eu ce chapelet de questions à l’esprit lorsqu’il:

– a vécu une expérience immersive et désarçonnante au Théâtre du Passage de Neuchâtel avec le spectacle Je suis la bête de Julie Delille,
– a rencontré, au Théâtre du Passage, le brûlant auteur libano-québécois et parrain de La Marmite Wajdi Mouawad sur le thème Culture et sauvagerie,
– a assisté à une projection de Sa Majesté des mouches du britannique Peter Brook au Cinéma Minimum, dans l’enceinte de l’ancienne Brasserie Müller,
– a rencontré, enfin, les professionnels de plusieurs musées neuchâtelois montant précisément une exposition sur le thème de la sauvagerie.

Le groupe
L’artiste
Le spectacle
L’intellectuel
Le film
L’exposition
Le médiateur
Le médiateur
Les partenaires
Production artistique
Vitrine bibliographique

Carnets de bord

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