Professeure titulaire à l’Université de Lausanne, chargée de cours à l’Université de Louvain, private docent à l’Université de Genève, membre de Solidarité sans Frontières en Suisse, récipiendaire notamment – en 1996 – du Prix du Mouvement pour une Suisse Ouverte Démocratique et Solidaire en reconnaissance de son engagement personnel et incessant, Marie-Claire Caloz-Tschopp développe une pensée de la résistance comme création politique et philosophique.
Penser le mouvement dans la migration et la pensée, décrire l’exil et le désexil aux frontières du monde contemporain (action qu’elle mène notamment au sein du Collège International de Philosophie de Paris), combattre la violence – notamment d’Etat – sur les réfugiés, lutter pour l’autonomie, le droit d’asile, la civilité, tel est le fil rouge de l’engagement de Marie-Claire Caloz-Tschopp.
S’engager dans l’espace public pour comprendre, agir, penser, développer la capacité de jugement comme le préconisait Hannah Arendt implique, affirme notre marraine, de prendre le risque de s’engager avec d’autres.