Après des études en sciences et en histoire de l’art, en sociologie, des postes à Lyon et Lille, Joëlle Le Marec est désormais professeure à l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication interne à Paris 4 – Sorbonne Université et reliée au Centre d’Études Littéraires et Scientifiques Appliquées (CELSA).

Elle a dispensé et dispense encore des formations en médiation culturelle, métiers du livre, anthropologie des savoirs, en menant des recherches qui combinent analyse sémiotique et enquête sociologique pour rendre compte des savoirs et des pratiques.

Ses recherches portent sur les publics des musées et des bibliothèques, sur les sciences en société, sur les pratiques de communication dans la recherche et particulièrement dans l’enquête et sur les liens entre recherche académique, action culturelle et engagements militants.

« Je crois, écrit Le Marec, qu’il faut cultiver les marges de la vie académique, les liens avec le monde des médias, des institutions culturelles, de la vie associative, pour éviter que la recherche ne devienne une activité professionnelle entièrement soumise au salariat et à la production de connaissances calibrées sur un marché international, et ne perde de vue les enjeux politiques et culturels de l’élaboration, du partage et de la mise en question permanente des savoirs sociaux. »

Directrice du Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Gripic), Joëlle Le Marec cherche « en cette période incertaine à pousser ce labo du côté de la démocratie, de formes d’expression qui nourrissent nos imaginaires politiques et de manières d’être publics. »
Nous sommes très fières et fiers de compter Joëlle Le Marec au nombre de nos marraines et parrains. Sa pensée originale nous incite à penser autrement les institutions culturelles, autrement l’être public.