Ancien directeur de programme au Collège International de Philosophie, Gérard Bras est professeur de philosophie. Il travaille depuis sa fondation avec Yves Vargas, en 1997, au Groupe d’Étude du Matérialisme Rationnel qui publie les volumes De la puissance du peuple. Ses travaux portent sur Spinoza, l’esthétique et la philosophie sociale et politique.

Il est l’auteur notamment de : Hegel et l’art, 1989 ; Pascal, figures de l’imagination, 1994 (en collaboration avec J.-P. Cléro) ; Pascal et Spinoza. Pensées du contraste : de la géométrie du hasard à la nécessité de la liberté, 2007 ; Les ambiguïtés du peuple, 2008 ; Les Voies du peuple. Éléments d’une histoire conceptuelle, 2018 et La fabrique des transclasses, 2018 (ouvrage dirigé avec une autre marraine de La Marmite : Chantal Jaquet).

Élève du Lycée Balzac à Paris puis étudiant à l’Université de Nanterre (1966-1972), reçu à l’agrégation de philosophie en 1972, Gérard Bras a été un militant actif de l’Union des étudiants communistes, responsable national et membre du comité de rédaction du journal Clarté (1969-1972). Il quitte le Parti communiste français en 1983.
Il enseigne au Lycée du Havre, aux Lycées Clemenceau et Jean Jaurès de Reims, en classes préparatoires aux grandes écoles et, enfin, au Lycée Albert Schweitzer du Raincy.

Né dans une famille de militants ouvriers – son père, Marcel Bras, a été permanent national de la CGT et président de l’Union fraternelle des métallurgistes –, Gérard Bras est président de l’Université Populaire des Hauts-de-Seine.
Soucieuse d’interroger les réalités et les représentations des classes populaires, La Marmite se réjouit de compter dans le cercle de ses soutiens un spécialiste du « peuple » – notion révélant un véritable « point aveugle dans l’histoire de la philosophie politique ». Bras note que le sentiment du peuple « vient d’une articulation du social et de l’affectif ».