Après des études à l’Université de Lyon en philosophie et histoire de l’art et un doctorat en sociologie et sémiologie des arts et des littératures obtenu en 1981 à Paris, à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) sous la direction de Louis Marin, Georges Didi-Huberman a enseigné dans de nombreuses universités françaises ou étrangères avant d’être élu maître de conférence puis directeur d’études à l’EHESS.

II a publié une trentaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images, dans un large champ d’étude qui va de la Renaissance jusqu’à l’art contemporain, et qui comprend notamment les problèmes d’iconographie scientifique au XIXe siècle et leurs usages par les courants artistiques du XXe siècle.

Georges Didi-Huberman est par ailleurs membre du Conseil artistique du Centre Georges-Pompidou, du Conseil scientifique de la Mission de préfiguration du Musée de l’Homme, des arts et des civilisations (Paris), Fellow of the Courtauld Institute of Art (Londres), membre honoraire du Center for Literature and Cultural Studies de Berlin et membre de différents comités éditoriaux (L’Inactuel, Études photographiques, Les Cahiers du Musée national d’art moderne, Journal of Visual Culture, etc.).
Il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Aby Warburg, le prix Max Weber, le prix Alexander von Humboldt et le prix Theodor W. Adorno.

Interrogeant la réception comme la création, La Marmite est honorée de compter ce philosophe et historien de l’art parmi ses parrains – notamment parce qu’il est un incontournable penseur des images, des gestes du soulèvement, de l’inestimable et parce qu’il élargit les manifestations de la beauté au-delà de l’Art.