Essais, témoignages, fiction


Rosso, L., & Dubochet, J. (2019). La nature en nous. Genève: Editions Slatkine.
Résumé : Nous avons l’habitude de considérer la nature comme l’ensemble varié d’animaux, plantes et paysages qui nous entourent. Or, la nature continue bien au-delà de notre peau : elle nous constitue ! Malgré les apparences, nous sommes faits des mêmes substances que les plus petites bactéries et les plus grands arbres qui s’érigent vers le ciel : nous sommes la nature, car nous en faisons partie et elle fait partie de nous.
Cellules, bactéries, virus, communication, identité, destinée, conscience et intelligence sont les thématiques abordées dans ce texte scientifique et philosophique à la fois, dont la lecture ne requiert aucune connaissance préalable, sinon un peu de curiosité et d’amour pour la vie.

Volant, I., & Alonso, C. (2019). Sous la canopée : Arbres et légendes du monde entier. Paris: Gallimard jeunesse.
Résumé : Présentation d’arbres mythiques du monde entier et des légendes qu’ils ont inspirées aux peuples de la Terre : olivier, cocotier, cerisier, baobab, cèdre, banian, bouleau. Un documentaire qui montre l’importance des liens entre l’homme et la nature.

Thoreau, H. (1922). Walden ou La vie dans les bois. Paris: Gallimard.
Résumé : En plein XIXe siècle, dans le pays qui est en passe de devenir le plus industrialisé du monde, Thoreau tourne le dos à la civilisation et s’installe seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu’il a construite lui-même, au bord de l’étang de Walden, Massachusetts. Il ne doit plus sa vie qu’au travail de ses mains. C’est là qu’il commence à écrire Walden, grand classique de la littérature américaine, hymne épicurien, souvent loufoque, à la nature, aux saisons, aux plantes et aux bêtes, toutes choses et tous êtres qui ne sont, selon les propres dires de Thoreau, que  » l’envers de ce qui est au-dedans de nous « .

Vann, D., & Derakinski, L. (2010). Sukkwan Island : Roman (Nature writing). Paris : Gallmeister.
Résumé : Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable. Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine, David Vann s’installe d’emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.

Littérature spécialisée


Lovelock, J., Gouyon, P., Rollinat, C., & Couturiau, P. (2017). La Terre est un être vivant : L’hypothèse Gaïa. Paris: Flammarion.
Résumé : Cette idée qui semblera évidente pour quiconque ayant gardé le contact avec la vie des champs et des bois, est en train de révolutionner notre approche scientifique de la vie sur notre planète – de notre vie avec notre planète. On peut être quasiment certain qu’au cours des 3,5 milliards d’années environ écoulées depuis l’apparition de la vie sur Terre, l’émission de chaleur du Soleil, les propriétés de surface de la Terre et la composition de l’atmosphère ont varié ; variations qui auraient dû entraîner une transformation du climat, ce qui, à son tour, aurait déterminé un processus d’évolution et d’adaptation du vivant différent de ce qu’il a été…

Maumi, C. (2016). Pour une écologie humaine, de Patrick Geddes à Benton MacKaye. Espaces et sociétés, 167(4), 27-42. doi:10.3917/esp.167.0027.
Résumé : La pensée de Patrick Geddes n’aurait sans doute jamais connu une telle fortune si de fidèles disciples ne s’étaient chargés de la diffuser, contribuant à l’enrichir en plus de la faire connaître. Lewis Mumford fut sans doute l’un des plus importants d’entre eux, pour les États-Unis tout au moins, où il introduisit les idées de Geddes dès les années 1920. La pensée geddesienne s’insinua d’autant plus facilement sur le continent nord-américain qu’elle faisait écho à des aspects constitutifs de la culture étasunienne. De ce fait, elle était en parfaite symbiose avec les réflexions conduites au cours des années 1920-1930 par tous ceux qui, comme Benton MacKaye, souhaitaient la mise en œuvre d’un mode d’habiter plus respectueux des écosystèmes en place, l’homme étant partie intégrante de ceux-ci.

Pierron, J. (2016). L’écologie, lieu d’une renaissance spirituelle. Revue Projet, 354(5), 84-89. doi:10.3917/pro.354.0084.
Résumé : Après avoir relégué la nature au rang de matériau, l’homme contemporain, étouffé par le consumérisme et désireux d’authenticité, la redécouvre. Prenant conscience qu’il vit par elle, avec elle et en elle, il fait l’expérience de quelque chose qui le dépasse. Entre le XVIe et le XVIIe siècle, le christianisme a délaissé comme n’étant que fétichisme, idolâtrie et paganisme la référence, jugée archaïque, aux voix de la nature. L’expérience spirituelle de la nature, qu’elle soit religieuse ou séculière, n’est-elle pas une manière de convoquer des images qui donnent accès à une autre réalité, sensible, voire invisible ?

Mabel Franzone. (2014). Omniprésence de la Pachamama en Bolivie : La Terre-Mère de la loi des dieux à la loi des hommes. M@GM@, 12(3)
Résumé : Le sujet central de cet article est le passage d’une idée archétypale, la Terre-Mère, la Pachamama au corpus juridique. La loi promulguée en Bolivie remet à l’honneur la cosmogonie des communautés quechuas et aymaras de l’Amérique du Sud, mettant en valeur des notions comme l’équilibre, le communautarisme, le droit à la vie et le droit aux bénéfices de notre Planète pour tous les êtres vivants. Ces notions suggèrent une subversion des systèmes de connaissance et des idéologies surgis durant la modernité. Les éléments analysés aboutissent à la prédominance d’un autre type de raison, la raison poétique qui est toujours présente dans la voix des gens, des peuples. Ce type d’événements permet de penser qu’un autre paradigme ou moment de changement de la connaissance est en train de s’imposer et que dans l’Amérique Latine il ne suit point les canaux officiels, c’est-à-dire les canaux universitaires. Ce paradigme en question inclut un retour du mythique, retour que devrait se traiter aux lumières de la mythanalyse.

Multimédia


Vallée, J., Corves, C., & Diaz Romo, P. (2003). J’ai mal à la Terre (Thema. Arte). Paris: Arte France [prod.].
Film 1 : Terre nourricière / Jean-François Vallée.- 2003.- (55 min.)
Film 2 : L’or vert des Incas / Christophe Corves, Delia Castineria.- 2003.- (50 min.)
Film 3 : Huicholes et pesticides / Patricia Diaz Romo.- 2003.- (26 min.)
Résumé : Ce que le progrès technique mal maîtrisé a détruit, la science est aussi capable de le guérir. Une nouvelle agriculture hautement technologique mais très respectueuse de l’environnement se met au service du développement durable. Parviendra-t-elle à s’imposer ? Et en attendant, quelle est l’ampleur des dégâts ?

Ovashvili, G., Bardanashvili, I., Minneboo, R., & Shataidze, N. (2016). Corn island = Die Maisinsel (Trigon-Film DVD-Edition 312). Ennetbaden: Trigon-Film.
Résumé : « Un vieux paysan s’installe sur une île au milieu de la rivière Inguri qui marque la frontière entre la Géorgie et l’Abkhasie. Il est accompagné de sa petite-fille de 16 ans. Ensemble, ils vont semer, puis récolter le maïs. Le vieil homme est peu disert, la jeune fille découvre la beauté, mais aussi la dureté de la nature. Une sublime allégorie de la vie, filmée avec une extrême simplicité qui souligne l’âpreté de la nature et sa beauté. Une extraordinaire étude psychologique aussi: peu de mots sont échangés entre les deux personnages. Mais le lien intense qu’ont les deux protagonistes avec la nature qui les entoure sera troublé par les visites impromptues des gardes- frontières des deux bords. »

Dhelsing, M., Ripoche, M., & Chirouze, M. (2013). Pierre Rabhi : Au nom de la terre. Bois-Colombes: Les Films du Paradoxe.
Résumé : Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’homme et de la nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. « Ce film retrace l’itinéraire d’un sage (du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire) et raconte le cheminement d’une vie et la conception d’une pensée qui met l’Humanité face à l’enjeu de sa propre destinée. »

Christin, R. (2005). Eduquer pour un monde soutenable et équitable. Genève: GEduc [prod.].
Résumé : Qu’est-ce que la notion de « développement durable », quelle est sa signification, d’où vient ce concept ? Comme le dit l’un des intervenants : le développement durable c’est comme la liberté ou les droits de l’homme, on ne peut jamais totalement le définir, mais on doit toujours y faire référence.

Fancea, P., & Gittler, B. (2012). Jean-Jacques Rousseau : L’homme de la nature et de la liberté (Terre d’écrivain). Grenoble: Scérén-CRDP de l’Académie de Grenoble.
Résumé : « L’œuvre de Jean-Jacques Rousseau possède une étendue si vaste qu’elle ne cesse d’étonner par sa diversité. Tout en parcourant les lieux que Rousseau a habités, ce film documentaire permet de découvrir son œuvre dans des domaines aussi différents que la musique, la littérature, l’éducation, la philosophie politique et la botanique. Il s’agit de suivre les grandes étapes d’un homme qui a consacré sa vie à la liberté, en restant proche de la nature. Les plus grands spécialistes de Rousseau montrent en quoi sa pensée nous éclaire encore, trois siècles après sa naissance. » (Lettres & Langues et cultures de l’Antiquité)