Spectacle Dom Juan

Pour cette deuxième rencontre, nous avions un programme de 17h à 21h45 avec une préparation, un repas et un spectacle. « Ça fait long jusqu’à ce soir » a dit une participante. Et pourtant arrivés à 21h45, le constat est différent : « c’est passé vite finalement! ».

Le programme a commencé par la visite du décor de Dom Juan avec Jean Lambert Wild et son équipe qui se rendent très disponibles et nous accueillent avec plaisir et générosité. Assister à un bout de répétition, monter sur le plateau, toucher les magnifiques tapisseries d’Aubusson et les escaliers en porcelaine, visiter les coulisses en petits groupes, voir les costumes de près, voilà qui ouvre l’appétit : “je ne pensais pas rester pour le spectacle car je dois me lever trop tôt demain mais finalement ça m’a donné trop envie” confie une participante. Jean Lambert Wild nous explique les contraintes du maquillage du Clown blanc et nous prévient que Gramblanc tire des coups de feu qui risquent de nous faire sursauter.

Après une petite pause, on approfondit le choix de mettre en scène le couple Don Juan-Sganarelle sous forme de couple de clown blanc- auguste « c’est particulier comme choix de mis en scène » soulèvent les participants. Nous regardons un bref extrait d’une vidéo où Jean Lambert Wild explique « je fus acteur, je ne veux plus l’être. Je veux être clown et je veux être celui-là. Voilà pourquoi j’ai toujours un pyjama et suis toujours maquillé ». Nous verrons lors de la représentation si ce choix nous paraît convaincant.

Pour finir, Mathieu Menghini nous présente plus en détails le peintre japonais On Kawara qui a donné le nom à notre groupe. Si la description de son oeuvre est de plus en plus précise, son interprétation reste très ouverte. Est-ce une façon d’avoir un contrôle sur le temps qui passe (Mathieu) ou plutôt une conscience profonde qui expérimente le temps présent (Sabine)?. Nous laissons ces questions métaphysiques en suspens pour sustenter nos estomacs de délicieuses lasagnes aux légumes préparées par Manon Brugnolo.

Les papilles ravies nous découvrons le spectacle haut en couleur et en rebondissement. « Le temps a passé vite » constatent certains. On échange brièvement sur la pièce, nos ressentis et nos questions comme par exemple : «C’est quoi ces personnages de squelette à la fin ? » Plusieurs réponses sont proposées: «C’est la vengeance du commandeur ? Un suicide ? ». A nous, finalement, d’interpréter cette interprétation de Molière.