Et si tu n’existais pas, dis-moi pour qui j’existerais ?
de la Cie Pushup – écrit et mis en scène par Pauline Epiney

Pauline Epinay poursuit sa réflexion sur le féminisme, la sexualité et les représentations du corps féminin, elle en creuse les sillons mettant en scène le corps de la femme comme lieu de violence et de désir. Après « Kate » et « Iris et moi », sa nouvelle création « Et si tu n’existais pas, dis-moi pour qui j’existerais ? » aborde la thématique de la maternité.

Que signifie être mère ? Qu’est-ce qu’être une « bonne » mère ? Comment survivre aux multiples injonctions se greffant à ce rôle de mère : celles de donner naissance, de s’y épanouir pleinement, de retrouver son corps d’avant, d’être indépendante, de mener sa carrière professionnelle sans que cela ne détériore sa posture de mère ?

Une femme ou plusieurs femmes se racontent dans des expériences émotionnelles et brutes où la violence faite au corps féminin transparaît. Un dialogue intime et intimiste se crée avec elles-mêmes et avec les spectateurs. Et puis, il y a Fabienne, la poupée tant aimée, choyée, maltraitée, puis abandonnée, qui à présent, tire les ficelles de son propre jeu.

Au fil de la pièce, la thématique s’élargit et aborde, en plus de la question de la maternité, la sexualité des femmes et la relation à leur propre corps.

Site du Spot (ancien Théâtre de Valère) à Sion

Matricide
de la Cie Catatac de Catherine Traveletti

« Matricide ou comment devenir conscient de son théâtre intérieur ».

Pour sa nouvelle création, le cie Catatac souhaite aborder le thème de l’écologie en explorant le lien à la mère et les pulsions qui s’y rattachent.

En effet, en psychologie, on dit que quand le matricide n’a pas eu lieu symboliquement, il risque de se produire dans la réalité…

Catherine Travelleti imagine donc un Conte de la Transition, comme un nouveau récit nécessaire pour passer du savoir à la croyance, du déni à l’action afin d’affronter l’urgence écologique à laquelle nous sommes toutes et tous confronté.e.s.

Quels récits, quel.le.s héro.ine.s pour dompter nos instincts écocidaires, nos pulsions matricidaires ?

L’objectif sera de nous extraire de notre rôle d’enfant tyrannique, de trouver ensemble une posture d’ « écoresponsabilité ». Les acteurs matricidaires se mettront en dialogue avec leurs pulsions écocidaires pour emmener le public dans cette expérience sensorielle forte.

Il s’agit d’inventer un imaginaire possible en s’inspirant par exemple de la dramathérapie soit l’art-thérapie par le théâtre ou encore de la méthodologie narratologique de Joseph Campbell.

Un spectacle qui se veut cathartique et cérémonial, conçu comme un rituel de passage, la mise en scène d’un matricide symbolique pour éviter l’écocide réel.

Photographie © Cie Catatac

Site du Théâtre des Halles de Sierre
https://www.tlh-sierre.ch