Geh nicht in den Wald, im Wald ist der Wald
de Tabea Martin

Tabea Martin, chorégraphe bâloise à la renommée internationale, accorde une place importante à la narration et ses chorégraphies expriment un sens aiguisé de la théâtralité. Elle ancre sa danse ludique et parfois un brin déjantée, dans les préoccupations sociales. «Geh nicht in den Wald, im Wald ist der Wald» littéralement «N’entre pas dans la forêt, dans la forêt est la forêt» explore les thématiques de la discrimination et de l’exclusion.

Cette nouvelle création examine avec une grande théâtralité le pouvoir des préjugés mais également les peurs suscitées par l’inhabituel et le nouveau. Ce spectacle, au visuel explosif, explore les mécanismes qui alimentent la discrimination et les outils nécessaires pour la combattre. Quand parle-t-on de discrimination ? Quels mécanismes favorisent l’exclusion, l’isolement? Comment traduire en langage corporel un déplacement à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la norme ?

Comment bougeons-nous lorsque nous nous sentons piégés ou obligés de faire quelque chose ? Quatre danseuses et danseurs et un musicien expriment les façons dont on s’exclut les un·es les autresdans un langage contemporain jouissif et surprenant.

Site du Théâtre du Jura
Convient aux non-francophones

Super : Bruno
de Sibylle Mumenthaler et Ute Sengebusch

«Super : Bruno» dévoile la situation d’un petit garçon prénommé Bruno qui se retrouve seul, suite à la mort de son grand-père, et en colère face à différents coups du destin qui l’affecte directement. Pour affronter cette situation et vaincre la solitude qui le gagne,il trouve de nouvelles ressources en se transformant en super-héros et en consultant son grand-père qui lui réapparait alors. L’avatar du super-héros est la solution qui permet à Bruno d’analyser plus clairement la situation, de s’exprimer et d’interagir plus aisément avec les autres et ainsi à résoudre les différents coups du sort.

Super Bruno transforme la situation initiale en son contraire en faisant autour de lui, en parlant à ses parents, en faisant part de ses inquiétudes à ses camarades de classe, en créant un adieu personnel à son grand-père décédé et en contrant avec assurance les attaques des garçons plus âgés. Son imagination devient un outil contre l’oppression, la menace, la tristesse et la solitude.

Ce spectacle s’exprime simultanément en trois langues (allemand, italien et français). Le spectacle «Super-Bruno» est tiré d’un livre pour enfants de Håkon Øvreås, qui a remporté les plus importants prix littéraires en Scandinavie et a reçu le prix Luchs du livre pour enfants et adolescents en 2016.
Site du Roxy Birsfelden