Laïka, le chien de l’espace
de la Cie pièces jointes
En 1957, Laïka devient le premier être vivant à se retrouver en orbite autour de la Terre. La petite chienne errante a été envoyée par des scientifiques moscovites dans l’espace à bord du satellite Spoutnik II, projet majeur de l’URSS. Laïka ne reviendra jamais de ce voyage.
Cette histoire tragique, mais néanmoins emblématique, a inspiré la création d’un opéra pour toute la famille en 2013 à Londres. Russell Hepplewhite, jeune compositeur britannique, a remporté avec cet ouvrage le prix de la meilleure production au Arme International Opera Festival. Le Nouvel Opéra Fribourg et la compagnie Pièces jointes en proposent une nouvelle adaptation suisse et en français.
Quatre chanteur·se·s lyriques, quatre musicien·ne·s (violoncelle, clarinette, basson et percussion) et un comédien marionnettiste, manipulateur de Laïka, présentent cet opéra. Dans une ingénieuse scénographie et grâce à différents médiums tels que le chant ou l’animation, Stephanie Gurga, Anne Schwaller et les Frères Guillaume nous racontent une histoire de fusées et de scientifiques douteux, le rêve de l’humanité et le drame de la mort.
Charlie
de Christian Denisart
Charlie, c’est Charlie Gordon, trente-sept ans mais qui possède l’âge mental d’un enfant de six ans.
Charlie nourrit l’espoir de devenir intelligent. Sa vie connaît un tournant lorsqu’il subit une opération qui multipliera son Q.I. par trois. La souris Algernon connaitra la même expérience. Cette opération est un véritable succès, Charlie progresse vite, comprend qu’il a été sujet de moqueries, découvre le sentiment amoureux, suit des études. Des questions existentielles surgissent alors, en effet, était-il plus heureux quand il ne se rendait pas compte que ses collègues de travail se moquaient de lui ? Les scientifiques qui l’ont opéré sont-ils ses bienfaiteurs ou n’est-il à leurs yeux qu’un cobaye ?
Mais un soir, la souris Algernon donne des signes de dégénérescence cérébrale. Charlie comprend alors que son développement intellectuel va régresser rapidement de manière irréversible.
Christian Denisart s’empare avec brio du roman épistolaire Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes, grand classique de science-fiction pour le transposer à la scène en une fresque emmenée par une dizaine de comédien.ne.s.