Etudes


Gilligan, C. (2008). Une voix différente : Pour une éthique du « care » (Champs. Flammarion 844). Paris : Flammarion.
Description : La morale a-t-elle un sexe ? Les femmes et les hommes ont-ils un sens différent de la moralité ? Une telle question donne la mesure de l’immense débat qu’a suscité le livre de Carol Gilligan, catalyseur des réflexions féministes sur l’éthique du care (imparfaitement traduit par « sollicitude»). (…) Aux États-Unis, Une voix différente est le texte le plus lu et le plus cité de la «seconde vague» du féminisme. Il a ouvert un débat politique crucial, entre éthique de la justice et éthique du care, entre une moralité centrée sur l’équité, l’impartialité et l’autonomie et une moralité formulée «d’une voix différente», reconnue le plus souvent dans l’expérience des femmes, et fondée non sur des principes mais sur une question : comment faire, dans une situation donnée, pour préserver et entretenir les relations humaines qui y sont enjeu ? (Flammarion).

Lire le compte-rendu de Nathalie Zaccaï-Reyners ici

Legrand, M. (2017). Le soin aux autres : Une histoire de femmes ? : [dossier] (Axelle HS janvier-février 2017). Bruxelles : Axelle.
Description: Quand notre société prendra soin de nous. Prendre soin, s’occuper des autres cela semble être la base du fonctionnement d’une société. Dans la nôtre, les rôles entre les sexes sont inégalement répartis. Ce sont surtout les femmes qui assument, souvent dans l’invisibilité, les tâches de soin : dans leur métier, dans leur famille ou dans leur entourage. Pour ce hors-série, nous avons donc souhaité mettre en lumière toutes ces femmes, en les écoutant, en passant du temps avec elles, en leur laissant la parole (RERO).

Thiel, M. (2016). Souhaitable vulnérabilité ? (Chemins d’éthique). Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg.
Description : Peut-on souhaiter la vulnérabilité ? La question peut sembler étrange. La vulnérabilité n’est pas à rechercher et encore moins à susciter. Aucune éthique ne saurait pourtant méconnaître cette modalité de la condition humaine et de sa finitude. La reconnaître, c’est se donner les moyens de lutter contre tous les excès de fragilité, mais cela permet également de s’en servir comme tremplin d’humanisation. Les auteurs de cet ouvrage discutent du rôle et de la fonction que peut prendre cet incontournable «porosité ontologique» (Marie-Jo Thiel), cette blessure à l’égard du vœu de toute-puissance des biotechnologies, cette ouverture qui appelle et rend possible la relation humaine et incite au prendre-soin responsable (Presses universitaires de Strasbourg).

Lire le compte-rendu de Dominique Jacquemin ici

Rubin, G. (2006). Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien : La haine de la dette. Paris : Payot.
Description : Pourquoi certaines personnes ont-elles le sentiment que tout leur est dû sans contrepartie ? Et pourquoi d’autres, au contraire, se vivent-elles comme d’éternelles débitrices ? Qu’il soit matériel (un cadeau) ou psychique (l’amour d’une mère pour son enfant), tout don crée une dette qui doit être apurée. Quand elle ne l’est pas, les ennuis commencent. Le plus à plaindre, alors, n’est pas forcément celui qu’on croit… [4e de couverture].

Lire la Fiche de lecture du livre par fredfantasie ici

Dumouchel, P., & Damiano, L. (2016). Vivre avec les robots : Essai sur l’empathie artificielle (La couleur des idées). Paris : Seuil.
Description: Les robots sociaux sont conçus pour fonctionner au sein de milieux façonnés, contrôlés et occupés par des êtres humains. (…) Les recherches les plus avancées visent à les rendre capables d’émotions et à les doter d’empathie. (…) Ce livre dessine les traits d’une transformation technique, sociale et culturelle déjà en cours de réalisation, une relation de coévolution qui n’a jamais eu de précédent dans l’histoire de l’humanité. Cette relation avec des créatures artificielles dotées de compétences sociales et capables de remplir des rôles sociaux va conduire l’humanité à une bifurcation où des formes neuves de socialité seront susceptibles de surgir (Seuil).

Lire le compte-rendu de Céline Nguyen ici

 

Films


Illettré. (2018). [Enregistrement vidéo] Paris : Escazal Films ; France Télévisions.
Description : Léo, la trentaine, est illettré. Un secret qu’il porte comme un fardeau. Un temps scolarisé, marqué par l’abandon de ses parents, il a presque tout oublié, avec 500 mots pour seul viatique. Un jour, il est victime d’un accident à l’usine où il est ouvrier, un drame causé par son handicap qu’il cachait à tous. Immobilisé, il rencontre sa voisine Nora, infirmière et mère célibataire passionnée de lecture. Elle va le soigner, découvrir son secret et lui donner l’envie, la force d’apprendre. Mais est-elle vraiment prête à accepter sa différence ? Et Léo à la surmonter ? (Allociné).
GE HETS, Cote : DVD-3699
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Avouac, A., & Carrère d’Encausse, M. (2017). Ma mère, mon poison (Le monde en face). [Enregistrement vidéo]. [Paris] : France Télévisions [prod.].
Description : Quels ravages un amour maternel défaillant provoque-t-il chez l’enfant ? Comment se construit-on face à une mère dominatrice, peu aimante, manipulatrice ? Une mère pas comme les autres, une mère destructrice, indifférente, somme toute toxique. (FR5)
GE HETS, Cote : DVD-3380
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Barras, C., Sciamma, C., Paris, G., & Hunger, S. (2017). Ma vie de courgette. [Enregistrement vidéo]. Zürich : Praesens-Film.
Description : Courgette c’est un surnom un peu bizarre, mais forcément on y tient quand c’est votre mère qui vous l’a donné et qu’elle vient de mourir par accident. Au Foyer des Fontaines où il arrive, Courgette va faire la connaissance d’autres enfants un peu comme lui, parfois durs au dehors mais tendres à l’intérieur. Avoir une bande de copains, parler de la vie et faire des blagues, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas, même, être heureux! (www.swissfilms.ch). La thématique des enfants placés dans un foyer suite à un grave problème familial est au centre de ce film d’animation. Celui-ci met en valeur la solidarité enfantine, marquée par quelques touches d’humour, ainsi que l’importance du travail des adultes qui entourent ces enfants blessés. (www.filmages.ch)
GE HETS, Cote : DVD-3388
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Dubuis, J., Jeannet, F., & Moncada, I. (2017). Vieillir ? jamais sans mon robot (36.9°). [Enregistrement vidéo]. [Genève] : RTS [prod.].
Description : Comment peut-on s’attacher à une machine ? Comment un robot réussit-il à calmer une angoisse ? Parmi les explications d’experts, celles du psychiatre français, Serge Tisseron, auteur réputé de plusieurs livres qui traitent des effets des nouvelles technologies. Ce dernier affirme : « Ce qui est mobilisé chez l’humain avec les robots c’est d’abord la fibre parentale. On s’occupe d’un objet qui va ensuite s’occuper de nous. Il y a donc cette réciprocité qui fait que la relation avec le robot n’a rien de comparable avec la relation avec une peluche traditionnelle ou avec un jouet » (RTS).
GE HETS, Cote : DVD-3368
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