Jeudi 30 novembre – Théâtre – La dernière bande, de S. Beckett – La Comédie

Les souvenirs ? Qu’est-ce qu’il reste ?

FRAGMENTS

Stéphane dit qu’il a trouvé l’écriture très fragmentaire. « Il a laissé filer quelque chose » (Nailza) regret et bonheur « On ne reçoit pas la pièce pareil en fonction de son âge » (Adrienne) l’honnêteté de ses souvenirs, de sa jeunesse « un jeune homme de 39 ans » (Stéphane) « 30 ans après il est au même endroit » (Laurence) « usure » (Jean-Luc)
————————————————
Peter Stein, le metteur en scène, parle du comédien : « J’ai demandé à Jacques Weber d’aller chercher au fond de lui-même ce qui peut correspondre, au sein de sa propre vie, à l’échec auquel fait face le personnage de Beckett. Il a dû ainsi effectuer un travail de lucidité et d’honnêteté par rapport aux erreurs, aux déceptions, aux échecs qui ont pu marquer son existence. »
———————————————–
Citation de Pylade, de Pier Paolo Pasolini, in Théâtre complet, Actes Sud (collection Babel), 1995 – p. 270
Athéna à Oreste :
« De toute façon, bien que souriante, je ne suis pas ici pour jouer
avec le mystère des mots, que j’ai inventés,
ni avec celui des choses,
éternellement antagonistes et ambigües. »
———————————————
Votre année préférée ?

Celle de maintenant ! (Laurence)

L’année prochaine ! (Adrienne)

2015       2018       2008, 28 ans     2000       1968       années 30 et 40       2017

——————————————–
« Pourquoi vieillir ? Pourquoi passer par ce déclin ? »
Jean-Luc s’insurge : « C’est un scandale ! »
Laurence est fascinée par le fait qu’on commence à perdre des neurones dès la naissance. « Un déclin qui commence, comme le dit Stéphane, le jour même de notre naissance. » Mais c’est pour laisser de la place aux nouvelles connexions synaptiques, donc c’est positif…
——————————————-
J’ai pas le temps, j’ai pas le temps…
et si on n’a pas pris le temps, après