Jeudi 22 février 2018 – Conférence – Le commerce et les gens, par Catherine Larrère

« Le commerce c’est mal, l’écologie c’est bien»… Laurence lance la question : comment sortir des lieux communs ?

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Catherine Larrère nous donne la vision de Montesquieu, pour qui le commerce était une forme de communication entre les peuples, et de pacification des rapports. Pour commercer, il faut la paix !

Plus tard, Laurence dira : « il y avait quand même l’esclavage ! »

Catherine Larrère dit qu’aujourd’hui, on dit qu’il faudrait mettre des limites morales et matérielles au commerce. Oui, mais comment ? Plus tard, Alice dira : « payons le prix juste aux paysan·ne·s ! »

Lors des questions, après la conférence, Stéphane parle d’éthique, et de la possibilité de démocratisation dans un commerce mondialisé. Eric Salama, l’artiste (metteur en scène) du groupe Les Phéniciens, amène la question de la liberté.

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« La vie n’a pas de prix ! »
Dans le carnet de bord d’une participante, on peut lire : « Un peu « nébuleux tout ça !… Ai apprécié une question finale de M. Menghini qui faisait un lien entre le commerce et la monnaie. »

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Après la conférence…
On est passé un peu vite du XVIIIème siècle à aujourd’hui, alors il nous manque des éléments pour discuter. Du coup, on se régale à parler de légumes. La présence de Natacha, qui prépare les agapes pour les veillées de La Marmite, et aussi les apéros de saison du Choeur Pylade, y est pour quelque chose…

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Légumes de saison
On se réjouit du premier… première fraise… première courge…
« Les fleurs aussi » (Ad.)
Natacha nous parle de son maraîcher, de son temps au marché toutes les semaines.
Comme quoi, Montesquieu nous permet de parler de nous !

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Citations de Pylade, de Pier Paolo Pasolini, in Théâtre complet, Actes Sud (collection Babel), 1995 (p227)

Le Chœur

La ville est tout autre, à présent.
certes, ils survivent, ceux qui, comme toujours,
se sont chargés de garder le passé.
Mais en réalité, nous, les citoyens d’Argos,
jour après jour, nous construisons notre futur

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Le coin de la médiation
Pérégrinations d’Alice

Dans un grand moment de doute sur ma fonction, j’ai demandé à Laurence à quoi servait, d’après elle, notre rôle de médiation. 1) « On peut vous appeler si on se perd, pour savoir où c’est, etc. » ; 2) « On est accueilli·e·s » ; 3) « Tu notes ce qu’on dit, c’est important. »