Exposition Galileo-Galilei
Vernissage mardi 24 avril dès 19h à Edicule Art’Lib (avenue des Libellules 4, Vernier)
Ouverture au public du 30 avril au 4 mai
Horaires : 16h-19h du 30.04 au 03.05 / 15h-18h le 4.05

Le Groupe Galilée tire son nom du grand astronome, mathématicien, géomètre et physicien Galileo Galilei (1564-1642). Dans sa merveilleuse Vie de Galilée (1938-1954), le dramaturge d’Augsbourg Bertolt Brecht révèle combien la validation scientifique des intuitions de Copernic par Galilée a renversé les représentations millénaires de l’univers d’Aristote et Ptolémée.
Après avoir fait trembler le Vatican en suivant simplement le mouvement des astres de sa lunette astronomique, Galilée menaçait de troubler les pouvoirs temporels par sa curiosité critique et contagieuse…
Collant au thème mobilité(s) de l’événement de la HES-SO Genève 2018, le Groupe Galilée interroge l’esthétique et la politique du mouvement en divers domaines ; la mobilité sociale et le cas des transclasses (rencontre avec l’intellectuelle Chantal Jaquet), la mobilité dans les transports et l’invitation à la dérive (le film Trafic de Jacques Tati), la mobilité mécanique et l’éthique du progrès (Les Automates de Jaquet-Droz du MAH de Neuchâtel) ainsi que les mouvements du Moi tels que saisis dans le dialogue d’un homme avec lui-même, à travers le temps (La Dernière Bande, pièce théâtrale de Samuel Beckett).

L’installation Galileo Galilei se présente comme l’archive d’une longue série de rencontres entre des étudiants de la HETS et de la HEAD, en collaboration avec Mathieu Menghini, le collectif microsillons et les artistes-médiatrices Alice Izzo et Lomée Mévaux. Au terme de cette période d’échange, les étudiants en Arts visuels ont été invités à penser les possibles formes plastiques de la mobilité (à la fois celle du corps et de l’esprit) et à les mettre en pratique, conjointement avec les étudiants de Travail social. De cette expérience, résultent des protocoles de marches collectives et réflexives. Enfin, carnets de bord, textes, objets et pièces sonores viennent compléter l’exposition et témoignent du processus de mise en commun des savoirs au sein du groupe de participants, d’un regard à la fois esthétique et politique sur la mobilité et d’une approche critique d’une société en mouvement.

L’affiche de l’exposition ici
Article de la Tribune de Genève ici